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Expérience de vie : le téléprospecteur

Aujourd’hui, j’ai eu un appel de prospection de la part d’un opérateur téléphonique pour me proposer de changer de forfait téléphonique et de forfait pour ma box internet. Je réponds toujours à ce type d’appel car je trouve cela intéressant de voir leurs techniques de vente, les arguments qu’ils avancent, la ténacité de l’interlocuteur, mais ne reste jamais trop longtemps pour ne pas faire perdre trop de temps ni à eux et ni à moi.

Mais tout à l’heure, l’appel a duré près de 30 minutes. Ce fut long car mon interlocuteur ne voulait rien lâcher et relançait continuellement la discussion en proposant des offres toujours différentes et cela m’a donné l’idée de vous partager certains mauvais points d’une prospection téléphonique au travers de cet appel.

Pour plus de simplicité, je vais traiter les points dans l’ordre où a eu lieu l’appel en mentionnant le dialogue si cela apporte quelque chose à l’explication.

  1. Erreur de destinataire

« Allo »

« Oui, allo »

« Bonjour Mme …, je suis Nicolas de chez… »

« Bonjour, je suis Antoine, Mme … n’est pas disponible. »

« Ah pardon. Vous êtes l’utilisateur de la ligne ayant le numéro 06… ? »

« Oui. »

« Très bien, je vous appelle car j’ai une offre, etc… »

Alors première erreur qui peut ne pas paraître grave mais qui est une marque forte que l’on va retrouver dans d’autres mauvais points de cet échange : le manque d’écoute.

L’interlocuteur a normalement entendu que c’est une voix d’homme qui a répondu mais il dit « Bonjour Mme ». Ma première impression est mauvaise. Ce n’est pas forcément conscient mais le fait d’être confondu agace légèrement.

Deuxième erreur dans sa présentation : l’attaque directe sur son offre sans avoir pris le temps d’identifier réellement qui j’étais et dans quelles mesures j’utilise ce numéro (personnel, professionnel, utilisateur occasionnel…). Ce qui a forcément conduit quasiment immédiatement à un refus de l’offre proposée puisque cela ne correspondait absolument pas à l’usage que j’ai de mon mobile.

  1. Erreur d’adresse

Suite à mon refus, l’opérateur a enchaîné sur Internet et la box comme ceci :

« Très bien monsieur, je comprends. Du coup je vois que vous vivez à … en Savoie. Savez-vous que la fibre est disponible à votre adresse et que nous pouvons vous équiper avec la fibre optique dès aujourd’hui ? »

« Merci mais je n’habite pas du tout en Savoie, j’habite à Montpellier. »

« Vous n’avez jamais habité à l’adresse que je vous ai indiqué ? »

« Non je n’ai jamais habité en Savoie. »

« Vous êtes sûr ? »

« Euh…oui. »

Le point important de cet échange n’est pas tellement dans l’erreur d’adresse. Les fichiers que les opérateurs utilisent pour appeler sont récupérés depuis des bases de contacts qui peuvent comporter des erreurs, cela arrive souvent. L’opérateur aurait pu mieux réagir lorsque je lui ai dit que j’habitais à Montpellier en indiquant que la fibre arrivait aussi à Montpellier mais ce n’est pas essentiel. L’essentiel est vraiment sa réaction : insister en demandant à deux reprises si j’étais sûr de ne pas vivre à l’adresse qu’il avait. Sa répartie manque cruellement de tact et n’importe qui se dirait ce que je me suis dit : « il me demande vraiment si je sais où j’habite?! Il se moque de moi.» Cela installe un sentiment de méfiance qui n’est pas bon dans un processus de vente.

  1. Suivre son argumentaire sans réfléchir

S’ensuit une discussion sans grand intérêt car l’opérateur déroule son argumentaire sans réfléchir réellement à ce qu’il dit (peut-être même sans comprendre) et cela se ressent énormément. On peut comprendre qu’un script téléphonique ait été défini et doit être utilisé pour le bon déroulement de l’appel. Ce qui est moins compréhensible, c’est de ne pas rebondir aux réactions de son interlocuteur. Le script téléphonique est là pour le soutien et pour avoir les bonnes réponses aux objections et se raccrocher continuellement à lui sans réfléchir à son sens est une perte d’efficacité totale car la personne le ressent. Là encore le manque d’écoute est évident et représente un problème que l’on trouve trop souvent chez des téléprospecteurs. En écoutant juste quelques éléments d’une conversation, vous pouvez normalement savoir où diriger un interlocuteur pour gagner en efficacité dans votre processus de vente.

  1. Insistance même si refus clair

Devant autant d’erreurs, j’essaye d’écourter la discussion en lui expliquant que je ne suis vraiment pas intéressé et que je ne changerais aucun de mes abonnements car je n’en avais ni l’envie, ni le besoin. Clairement je n’émettais aucun signal laissant penser que je pourrais être intéressé par une quelconque offre.

Pourtant l’opérateur n’a rien lâché pendant près de 30 minutes. Alors on pourrait se dire que c’est bien car il est tenace et que cela peut porter ses fruits, mais il faut tout de même rester réaliste, la ténacité peut se justifier pour un appel n’excédant pas les 10-15 minutes, mais au-delà il est presque certain de n’avoir aucune chance de faire changer une personne d’avis lorsqu’elle reste campée sur ses positions et qu’elle ne laisse entrevoir aucune ouverture vers une vente. Il est souvent plus intéressant de rappeler ultérieurement à un moment où votre prospect sera dans une dynamique différente.

Petit plus de mon interlocuteur : m’expliquer dans un long monologue pourquoi j’avais tort de ne pas vouloir changer, que je faisais une grosse erreur et que ma décision ne pouvait être due qu’à un manque de réflexion, que je faisais de mauvais choix dans ma gestion.

Extrait lorsqu’il m’explique pourquoi payer plus cher au bout d’un an d’abonnement est une bonne idée : 

« Aujourd’hui vous savez ce dont vous avez besoin mais que savez-vous de vos besoins dans 1 an, ils auront sûrement changé et l’offre que je vous propose aujourd’hui répondra aux besoins que vous pourrez avoir. Le prix sera plus important en effet mais comme cela répondra à vos besoins, ce n’est pas gênant. Vous pourrez en plus renégocier votre contrat dans un an avec une nouvelle offre. Je ne comprends vraiment pas pourquoi vous n’acceptez pas que vos besoins vont évoluer et que l’offre que je vous propose vous conviendra. Vous faites une vraie erreur dans vos prises de décision et je ne comprends pas votre choix. »

Sans commentaire.

  1. Parler sans cesse sans écouter

Parler, parler. C’est en effet important lorsque vous souhaitez présenter votre offre. Faire un monologue de 5 minutes en essayant de placer le plus d’informations possible sans écouter un seul retour de la personne qui vous écoute n’est pas concevable.

Je n’ai pas d’extrait spécifique à citer dans cette partie puisque mon interlocuteur a littéralement parlé pendant 5 minutes sans s’arrêter en présentant plusieurs offres avec leurs avantages, leurs inconvénients et pourquoi chaque offre était la bonne pour mon utilisation, mais s’il avait pris le temps d’écouter mes réactions à ce qu’il disait, il aurait pu mieux comprendre mes besoins et gagner du temps et de l’efficacité en me proposant une seule solution qui me correspondait vraiment.

Un bon commercial ou téléprospecteur doit savoir écouter plus que parler sans arrêt.

  1. Proposer une offre ne répondant pas aux besoins

Dans une phase de prospection, la qualification du besoin est essentielle afin de proposer à son prospect la meilleure solution au moment présent. Il ne faut jamais négliger cette phase car elle vous permet de cibler la problématique de votre prospect et d’y répondre correctement et donc d’augmenter vos chances de conclure votre vente.

Cette phase de qualification de besoin est trop souvent négligée ou oubliée, surtout dans le cadre de la prospection téléphonique où l’on essaie de convaincre son interlocuteur. Cependant cette phase permet de gagner en efficacité car la concrétisation de la vente sera plus importante lorsque le besoin est clairement identifié.

Dans le cas de l’appel de prospection que j’ai reçu, cette phase a été presque inexistante.

« J’ai une offre à vous proposer pour votre box qui est plus chère que ce que vous payez aujourd’hui mais qui comprend beaucoup de services en plus comme la sauvegarde de vos données sur la box, l’accès à près de 250 chaînes, etc… »

« Cela ne m’intéresse pas car j’en ai pas l’utilité. Je n’ai besoin que d’internet et de la TV, rien de plus et surtout pas plus cher que ce que je paye aujourd’hui. »

« D’accord je comprends. J’ai une autre offre qui sera moins chère que ce que vous payez et qui comprend le téléphone et internet. »

« Je vous ai dit que j’avais besoin de la TV. »

« La TV n’est pas comprise dans cette offre mais c’est parce que l’offre est moins chère. »

« Encore une fois, cela ne m’intéresse pas d’autant plus qu’il n’y a pas la TV. »

Mon interlocuteur n’a pas eu le soucis de compréhension du besoin et a préféré me proposer n’importe quelle solution qu’il avait à sa disposition juste pour essayer de vendre. Malheureusement c’est trop souvent ce que l’on entend lors de démarchage téléphonique et cette manière de prospecter ne donne pas les résultats escomptés. On est sur de la notion de quantité plus que de qualité.

VII. Prendre la décision pour quelqu’un d’autre

Pour finir l’appel, voyant qu’il ne pourrait rien me vendre à coup sûr, mon interlocuteur a tenté un dernier tour.

« Connaissez-vous le forfait qu’a votre femme ? »

« Oui, elle a un forfait avec communication et internet illimité à 15€ par mois. »

« J’aurais une offre très intéressante pour elle aussi qui répondra à ses besoins à un tarif similaire. C’est vraiment une belle offre que je vous propose. Pourriez-vous prendre la décision de changer de forfait pour Mme ? »

« Euh…non ce n’est pas possible. C’est son téléphone et je n’ai pas à décider pour elle. »

« Je ne pense pas que cela soit un problème. »

Suite à cet dernier échange, la conversation s’est vite terminée car il n’avait sûrement plus rien à proposer et qu’il a dû sentir mon agacement face à sa dernière remarque.

Je ne sais pas dans quelle mesure cela est possible de faire changer un forfait à un numéro qui n’est pas le sien. Il doit sûrement y avoir un moment où cela bloque lorsqu’il demande des informations plus précises mais cela m’a étonné qu’une proposition de modifier un contrat, même si c’est pour un proche, soit faite et du coup réalisable.

Outre le fait que cela soit faisable, je trouve un peu déplacé de penser que ce n’est pas un problème de décider pour quelqu’un d’autre de son contrat comme mon interlocuteur me l’a dit.

En conclusion, cet échange totalement improductif aussi bien pour lui que pour moi m’a toutefois permis de voir les lacunes qu’il existait dans un système de démarchage téléphonique à la chaîne. Car ce n’est pas forcément la faute de mon interlocuteur si toutes ses erreurs ont été faites. On peut lui reprocher ses positions et ses avis, c’est évident, mais pas la démarche qui est due à l’entreprise et à son besoin de faire de la quantité pour vendre plus. Je n’ai pas l’information mais je me dis que si tout cela est mis en place, c’est que le retour doit quand même être bon. Mais je ne peux m’empêcher de penser que de privilégier la quantité à la qualité n’est pas la bonne méthode de travail.

Et vous avez-vous eu des expériences de démarchage téléphonique « originale » ?

7 idées pour améliorer votre efficacité commerciale

Après ces deux mois passés confinés et cette lente reprise, où l’activité pour la plupart a été calme voire inexistante, le temps de la reprise est arrivée, et rattraper ce qui a été perdu semble impossible. Il est vrai que deux mois sans activité ne peuvent être récupérés du jour au lendemain et la relance de l’activité va se faire en douceur, pour ceux qui le peuvent car nombre de sociétés n’ont pas la possibilité de travailler à nouveau comme avant : restaurants, bars, hôtels…

Que vous soyez dans ce cas-là ou que vous ayez repris votre activité, l’avenir est incertain et il est important d’essayer de mettre toutes les chances de son côté pour traverser cette crise dans laquelle nous nous trouvons tous. Pour cela, de nombreuses possibilités s’offrent à nous : travailler plus (pour gagner plus? Pas sûr), attendre la reprise de l’activité en se disant que le retard va être rattrapé, agir (oui, mais comment?), faire de la publicité, lancer des opérations commerciales…

Il n’y aura pas de recettes miracles, c’est sûr. Mais on peut cependant bien imaginer que relancer son activité grâce à des actions commerciales a ses chances de fonctionner car le client ne pouvant pas venir aussi facilement à vous, il va falloir aller le chercher. Et plutôt que de s’épuiser à aller chercher des clients dans tous les sens, je souhaitais vous partager quelques astuces pour améliorer votre efficacité commerciale durant cette période. Car le temps que vous avez perdu ne doit pas se multiplier en perdant du temps encore.

Voici donc quelques astuces et conseils pour augmenter votre performance commerciale et relancer votre activité dès maintenant.

Mais avant de commencer sur les conseils, une courte définition de la performance commerciale est intéressante pour ceux qui l’ignoreraient. La performance commerciale ou efficacité commerciale représente la capacité d’une entreprise et/ou d’une personne à réaliser les objectifs qu’il ou elle s’est fixés dans l’objectif d’obtenir la meilleure rentabilité possible.

Pour cela, il est envisageable de travailler sur différents points ou services d’une entreprise et je vais vous en partager certains que je trouve particulièrement pertinents pour l’amélioration de sa performance commerciale.

Veille concurrentielle pour repenser son offre et définir une stratégie commerciale efficace

La veille concurrentielle est un élément essentielle pour la pérennité d’une société.

Elle repose généralement sur la surveillance des informations et indicateurs du marché et des concurrents en termes de produits, de marketing, de publicité… Cette analyse qui devrait se faire régulièrement au cours de la vie d’une entreprise permet de déceler les forces et les faiblesses de celle-ci et d’envisager des actions à court ou moyen terme.

Elle permet notamment de repenser son offre en fonction de l’évolution du marché, des attentes du consommateur et des offres concurrentes. La définition d’une nouvelle stratégie commerciale découle souvent de cette analyse.

Cette période compliquée est une bonne occasion de se pencher sur une veille concurrentielle afin de mettre en place des actions commerciales que vous définirez dans votre stratégie commerciale. Quelques idées pour repensez votre offre : travailler son argumentaire commercial, mettre en place des produits d’appels, innover dans les services que vous proposez, chercher des clientèles cibles ou de niche correspondant à vos produits/services…

Prendre du recul et anticiper

La situation actuelle étant anxiogène, il est plus que nécessaire à tous de prendre du recul quant au contexte. Trop d’inconnus existent encore et entrer dans une spirale négative est très facile. Il faut positiver, trouver des axes de progression individuelle et professionnelle, essayer d’écarter de son esprit toutes les idées négatives qui ne font que plomber le moral.

Ce recul qu’il faudrait avoir tout le temps, bien que ce soit souvent difficile lorsque l’on a la tête dans le guidon, est essentiel en ce moment et vous permettra d’avoir une meilleure vision de votre entreprise, de votre marché (des potentiels nouveaux atouts de celui-ci) et même de vos produits ou services. Cette prise de recul qui pourrait paraître être une perte de temps pour certains vous permettra en réalité de mieux anticiper la suite pour votre entreprise et de gagner du temps dans l’exécution de vos objectifs et de ne pas se tromper d’itinéraire dans votre plan d’évolution.

Gestion de son fichier prospect et client

Souvent chronophage, ennuyant ou rébarbatif, la gestion de son fichier de prospects et/ou clients est pourtant primordial. Pourquoi ? Et bien parce qu’il est plus facile de travailler sur de l’existant que de repartir à zéro.

Si vous voulez gagner en efficacité, il faut gagner en simplicité. Et pour simplifier son fichier de prospection, il faut le professionnaliser, c’est-à-dire le retravailler afin qu’il soit plus lisible et facile à utiliser. L’utilisation d’un CRM peut notamment être un bon moyen de combler le problème d’avoir de multiples sources (notes dans le téléphone ou la tablette, cartes de visites, prospectus, note manuscrite sur un bout de feuille…) et/ou de fichiers Excel.

Lorsque le fichier est optimal, il est plus facile d’en tirer les informations importantes et de faire une prospection intelligente au lieu de perdre son temps et son énergie en appelant des prospects au hasard.

Vous pouvez également profiter de cette bonne gestion pour recontacter les clients avec lesquels vous avez le plus d’affinités et demander s’ils auraient des recommandations de prospects à vous faire.

Fidélisation client

Pour les clients moins « proches » de vous, c’est le bon moment de se pencher sur la fidélisation de ceux-ci. La fidélisation est une des méthodes de développement commerciale considérée comme peu coûteuse et bien plus rentable que la prospection dans le dur. Dans la continuité du point précédent, une bonne gestion de son fichier client permet de garder le contact avec vos clients, que ce soit par téléphone, par mailing, par rendez-vous, et donc de suivre leurs besoins qui peuvent évoluer dans le temps. La connaissance de votre client vous permet de lui proposer des solutions que vous ne lui auriez pas apportées si vous aviez seulement gardé de côté celui-ci en restant sur vos acquis.

Il ne faut jamais oublier qu’un client satisfait est aussi un ambassadeur de votre société ou de votre marque et que sa satisfaction peut vous amener des recommandations.

Ciblage de la prospection

Votre stratégie commerciale ayant été défini suite au premier point, vous savez quels sont les prospects qui correspondent le plus à vos produits et services. Vous pouvez donc cibler votre prospection. Pour gagner en efficacité, c’est un excellent moyen car il vous permet outre d’obtenir de meilleurs résultats, de ne pas vous épuiser en ayant de nombreux refus, de non-réponse ou de personnes non concernées par votre offre. Le ciblage vous permet d’apporter la bonne réponse à un besoin de votre prospect.

Pour ce faire, il faut bien sûr travailler en amont sur son fichier de prospection en choisissant les prospects potentiels les plus concernés par votre offre. Mais ce petit travail vous permettra de gagner en efficacité et le retour sera très rapide.

Communication digitale

La communication digitale sera différente en fonction de l’entreprise, mais quelque soit la taille ou le secteur de celle-ci, elle reste un moyen efficace pour créer de la visibilité et du lien avec vos prospects et/ou clients. Elle doit passer par un contenu de qualité si vous souhaitez qu’elle ait un impact.

Pour se faire, il faudra donc prévoir une stratégie de communication. De nombreuses actions sont possibles et diffèrent en fonction de vos besoins de communication :

-Référencement naturel

-Référencement payant

-Posts sur les réseaux sociaux (Linkedin, Viadeo, Facebook, Instagram…)

-Élaboration de landing page ramenant à votre site, à un formulaire de contacts, à une offre spéciale…

De nombreuses possibilités existent qu’il faut étudier afin de transformer efficacement des prospects en clients.

Indicateurs de performance

Dernier point important qui vous permettra de gagner en efficacité : le suivi de vos actions et de vos performances. Vous ne pourrez juger de l’efficacité d’une action commerciale ou de communication que si vous arrivez à connaître les résultats de celle-ci.

Pour cela, vous devez mettre en place des indicateurs de performance, aussi appelé KPI, qui vous permettront de suivre si telle ou telle action à mieux fonctionner et donc savoir ce que vous pouvez reproduire pour plus d’efficacité et ne pas continuer à perdre du temps sur des actions n’amenant aucun résultat.

Il existe de nombreux indicateurs de performance mais l’on peut citer quelques exemples :

-Nombre de visiteurs sur une landing page

-Taux d’ouverture d’un emailing

-Taux de conversion

-Nombre de clics sur un lien

Plus les indicateurs seront pertinents, plus il sera facile pour vous de décider des actions futures à mener.

Ce ne sont que quelques pistes pour augmenter votre efficacité commerciale, mais il en existe d’autres.

Si tout cela vous paraît obscur ou difficile à mettre en place, n’hésitez pas à me contacter via mon site web ou via les commentaires sous cet article, je pourrais vous proposer quelques idées ou solutions en fonction de vos besoins.

Pensée du lundi

Pour vous souhaiter une bonne année, je reprends ces quelques mots de Voltaire qui sont pleines de sens :

« Une bonne année répare le dommage des deux mauvaises. »

Alors bonne année !

Changer vos habitudes pour changer de vie

Vous avez parfois l’impression de stagner, de ne plus avancer vers le ou les buts que vous vous étiez fixés ? La routine prend le pas sur vos ambitions et vous n’êtes pas en accord avec votre comportement aussi bien personnel que professionnel ?

Et bien ne vous inquiétez pas, il n’y a rien de plus normal. L’important est d’en avoir conscience car rien n’est irréversible.

Vous n’en avez pas forcément conscience mais l’être humain aime les habitudes et le cerveau y est pour quelque chose.

Les habitudes influencent notre bien-être et notre bonheur.

Aucun chiffre précis n’existent réellement car l’étude du cerveau est encore trop complexe, mais l’on peut dire sans trop se tromper que plus de 50% de actions que nous entreprenons tous les jours sont des habitudes et sont donc automatiques par rapport à a veille. Nous faisons les choses sans réfléchir et sans nous en rendre compte.

Prenons quelques exemples :se laver les dents, prendre sa douche, faire le trajet jusqu’à son travail, s’habiller, fermer sa porte d’entrée, marcher…

Toutes ces actions se font sans qu’une réflexion ait été effectuée, elles sont juste automatiques.

On ne réfléchit plus aux mouvements que l’on fait lorsque l’on se lave les dents et cela permet au cerveau de se décharger mentalement pour se concentrer sur autre chose. C’est la force des habitudes et plus précisément des bonnes habitudes dans ces cas-là.

Mais les mauvaises habitudes, qu’en est-il ?

Car ce sont bien celles-ci qui nous intéressent.

Nous avons tous des mauvaises habitudes qu’il est difficile d’abandonner : la procrastination, fumer, la routine, la flemme, passer des heures devant la TV le soir, ne pas faire de sport, boire de l’alcool sans modération ou bien même prendre la voiture pour faire une trajet de 5 minutes à pied.

Toutes ces actions dites toxiques sont pourtant bien des habitudes qui affectent notre vie, notre santé, notre entourage, notre travail et notre quotidien.

La première à chose à faire c’est d’en prendre pleinement conscience. Cela peut paraître évident dit comme ça mais lorsque une habitude est ancrée, on ne se rend pas toujours compte qu’on la fait, elle est inconsciente et après l’avoir fait on se dit « mais pourquoi j’ai fait cela ? » et on le regrette.

Du coup, il faut que vous deveniez plus observateur de votre comportement, surtout au moment où votre mauvaise habitude se présente et essayer d’analyser ce qui la déclenche.

Lorsqu’elle se présente, c’est que votre esprit vous pousse à le faire. Alors n’écoutez pas votre esprit et n’agissez pas. Si vous avez envie de fumer une cigarette par exemple, prenez le temps de poser votre réflexion, de vous dire que vous n’allez pas la fumer et laisser un peu de temps se passer. Une envie est temporaire, elle ne dure souvent que quelques minutes. Alors laissez-la passer.

Ensuite il faut travailler sur le côté rationnel de votre esprit car la volonté n’est pas toujours suffisante et cela peut-être douloureux de lutter contre, on peut le voir comme un sacrifice. Mais il faut garder en tête le bienfait apporter par ce sacrifice et trouver sa contre partie : ne pas fumer cette cigarette va me permettre d’être en meilleure santé, ne pas manger ce gâteau va contribuer à me faire maigrir, j’ai la flemme d’aller faire du sport mais c’est vrai que la dernière fois que j’en ai fais, je me suis senti bien après, etc…

Tout ce processus de prise de conscience permet de changer ses habitudes car lorsque l’on a conscience de ses erreurs, nous sommes plus à même d’agir pour les corriger et progresser dans le bon sens.

Je vais tout de même vous donner quelques techniques complémentaires pour lutter contre vos mauvaises habitudes car la conscience permet souvent de les mettre en avant mais tout le monde n’a pas la même volonté, la même force face à l’envie en fonction du niveau d’ancrage de l’habitude.

La première astuce passe par l’écriture.

Tout d’abord, prenez le temps d’écrire sur une feuille, une liste de 20 habitudes, bonnes ou mauvaises, qui se présentent dans votre vie. Ce peut-être de prendre un café au réveil, de s’habiller avant de manger le matin, de prendre sa douche le soir ou bien de regarder le TV à heure fixe.

Faites bien cette liste et classer les ensuite dans 2 catégories : les bonnes habitudes et les mauvaises habitudes, les mauvaises habitudes étant celles qui sont contre productives à votre quotidien, qui vous empêchent d’atteindre vos objectifs.

Sur une autre feuille, ré-écrivez les mauvaises habitudes identifiées avec à côté pourquoi elles vous apportent du négatif.

Encore à côté, notez ce que vous pourriez faire à la place de ces mauvaises habitudes. Si par exemple vous avez identifié que votre travail empiète trop sur votre vie privée, notez que vous couperez votre téléphone à 18h et ne répondrez plus aux appels à partir de cette heure-ci.

Lorsque tout sera noté, mettez en place un plan d’action. Par plan d’action, je veux dire des objectifs qui vous permettent d’évaluer votre progression et l’évolution de vos mauvaises habitudes. Dans notre exemple du téléphone coupé, ce peut-être de noter le nombre de fois où vous avez réussi à éteindre votre téléphone à l’heure prévue.

La dernière étape est de revenir régulièrement sur votre feuille des mauvaises habitudes et de prendre conscience de votre évolution et des habitudes que vous avez réussies à vaincre.

Si vous avez beaucoup de mauvaises habitudes, je vous conseille de ne travailler que sur une ou deux habitudes en même temps car si vous essayez de les éradiquer toutes, vous allez vite être dépassé et abandonné.

La deuxième astuce repose sur la récompense.

Lorsqu’une mauvaise habitude a été identifié, pour la supprimer, vous pouvez essayer de trouver une alternative à celle-ci qui vous apportera un sentiment similaire. Pour cette technique, il faudra du temps car vous allez progressivement modifier votre routine pour arriver à votre objectif.

Concrètement, il faut analyser le bienfait que vous apporte cette habitude pour trouver une action différente qui vous apportera le même bienfait.

Si l’on prend l’exemple de la cigarette, vous devez essayer de comprendre pourquoi vous allez fumer cette cigarette à ce moment précis et trouver une action différente qui vous amènera ce pourquoi vous voulez fumer. Parfois, vous fumez au travail car cela représente un moyen de se retrouver avec d’autres collègues. Votre désir primaire est donc la socialisation avec vos collègues et non la cigarette. La cigarette est l’excuse à votre bien-être. Vous pouvez donc juste proposer à un collègue de faire une pause dans un espace non-fumeur, ou tout simplement aller parler avec votre collègue à son bureau.

Une dernière petite astuce qui n’en est pas vraiment une mais plus une aide à la prise de conscience avec un petit exercice pour ceux qui manquent de temps.

Prenez un papier, un stylo et éventuellement une calculatrice, nous allons faire un petit exercice de calcul.

Dans une journée, il y a 24h, dans une semaine 7 jours. En une semaine on a donc 168h.

L’idée est de voir comment vous utilisez ces 168h de la semaine.

Enlevons les heures de sommeil, disons 8h par nuit soit 56h par semaine, puis les heures de repas. A trois repas par jour (30 minutes de petit-déjeuner, 1h pour le déjeuner et 1h pour le dîner), on a 2h30 par jour soit 17h30 par semaine.

Enlevons maintenant les heures de travail. Elles diffèrent de chacun mais prenons 39h comme référence à laquelle nous allons ajouter un temps de trajet moyen de 1h par jour. On obtient 44h.

Ajoutons également le temps de préparation (douche, habillage…) de 30 minutes par jour soit 3h30 par semaine.

Disons que l’on peut prendre 1h par jour de temps pour s’occuper de son intérieur (ménage, lessive, vaisselle, administratif…), 7h par semaine.

Dans les grandes lignes, nous avons passer en revue les dépenses de temps quotidiennes que tout le monde peut avoir. Bien sûr, chacun a une répartition de son temps différent, notamment si l’on a des enfants, mais je voulais juste prendre un exemple générique.

Si l’on reprend tout ces chiffres et que l’on enlève aux heures de la semaine chaque activité, il reste 40. 40h dans la semaine qui sont inoccupés par des obligations primaires et qui peuvent donc être mis à contribution pour vous et votre bien-être ; pour du sport, de la lecture, des échanges sociaux…

Je ne sais pas ce que vous en pensez mais c’est un chiffre assez important. Et si on le ramène à l’année, cela fait 2080h ! Imaginez tout ce que vous pouvez faire en 2080h !

Ce petit exercice est à refaire individuellement mais il est toujours intéressant de voir le temps dont on dispose sans s’en rendre compte.

Changer ses habitudes n’est jamais quelque chose de facile mais le bénéfice obtenu est souvent très gratifiant et le bien-être qui en résulte l’est tout autant pour son corps comme pour son cerveau.

La fin d’année approche et le temps des bonnes résolutions avec, alors c’est le moment de s’y mettre !

A/B testing : Comment l’utiliser pour perfectionner son discours

En commercial aguerri, vous avez forcément un discours commercial parfait que vous pouvez ressortir en toute occasion.

En entrepreneur passionné, vous savez exactement comment présenter votre société depuis le premier jour.

En formateur émérite, vous maîtrisez votre présentation sur le bout des doigts.

Mais en êtes-vous vraiment sûr ? N’y a-t-il peut-être pas une meilleure manière de transmettre votre message à votre interlocuteur ?

Pour avoir une réponse à ces questions, l’utilisation de l’A/B testing devrait vous aider.

Mais qu’est-ce que l’A/B testing ?

A la base, l’A/B testing est une expérience permettant de comparer deux versions d’un projet original pour savoir laquelle est la plus efficace ou la plus appréciée d’un auditoire. Utilisée massivement dans l’univers digital, elle permet de comparer par exemple deux versions d’un site internet, d’une application mobile, d’une campagne adwords, d’un logo…

L’intérêt de cette comparaison résulte de l’analyse des différents indicateurs qui peuvent être mis en place pour la prise de décision de l’une ou l’autre des versions. Car dans le domaine digital, c’est bien là que l’on retrouve le plus de facilité à analyser ce qui fonctionne sur votre audience ou non en se basant sur de multiples statistiques de performance.

Bien que l’intérêt soit déjà clair, l’A/B testing a bien des avantages : optimisation des conversions, compréhension des attentes et des attitudes de vos prospects, investissements dans des projets préalablement testés avec un risque d’échec atténué,etc…

Mais alors dans quelle mesure cette pratique s’appliquerait à la commercialisation directe ?

Tout comme pour un site internet, il y a différentes approches pour un discours qui n’agissent pas toutes d’une manière identique. Si un seul et même discours de vente fonctionnait, le métier de commercial serait alors à la portée de tous mais le prospect entendrait à longueur de temps la même présentation.

Or vous le savez, il existe de multiples façon de présenter un même sujet. Si l’on demande à 10 personnes de présenter un produit quel qu’il soit, vous aurez très certainement 10 présentations distinctes qui mettront en avant des utilités, des intérêts, des atouts variés. Et pourtant ce serait bien le même produit, mais l’auditoire n’aurait pas forcément la même perception de celui-ci.

C’est en partant de ce constat, que vient l’idée d’utiliser l’A/B testing pour la commercialisation.

En effet, que ce soit pour présenter votre entreprise, pour former des personnes sur un sujet précis ou pour essayer de vendre un produit ou un service, il y a souvent une trame qui est écrite voire un texte complet de ce qui doit être dit. Mais ce texte n’est pas forcément parfait et est très certainement perfectible.

L’A/B testing peut donc être un bon moyen de tester son discours. Pour ce faire, il faudra au préalable faire un travail de préparation à ce test.

Tout d’abord, déterminez qui va travailler sur sa mise en place (service commercial, service marketing, manager d’équipe…)

Ensuite il faudra prioriser les besoins du test. Il ne faut pas tester tout un discours en même temps car vous ne saurez pas ce qui a le mieux fonctionné. Faites ce choix en prenant en compte ce dont vous avez le plus besoin pour votre structure. Pour un commercial par exemple, s’il souhaite évaluer son discours d’approche d’un prospect, il devra tester différentes accroches.

Puis l’étape de mise en place du test vient avec l’écriture des différentes trames.

Pour finir, il faudra analyser les résultats découlant de ce test.

Contrairement à un site web, l’analyse de la compréhension et de la réaction d’un auditoire est plus difficile à mettre en place, mais pas impossible. Il suffit de trouver des leviers d’analyse qui permettraient de jauger ce qui fonctionne ou pas dans un discours.

Ces leviers peuvent être multiples en fonction de la teneur de votre discours. Pour un discours commercial ce pourrait être de comparer le nombre de vente avec un discours par rapport à un autre ou le nombre de prospects devenus des leads en fonction du discours. Pour une présentation de votre entreprise, ce pourrait être le nombre de personnes venant vous poser une question au terme de la présentation ou le nombre de cartes de visite distribuées.

L’important est de trouver un point d’analyse qui sera mesurable car c’est comme cela que vous pourrez comparez. Comparez un ressenti que vous aurez sur la compréhension de votre interlocuteur sera plus complexe et peu sûr.

Une fois l’analyse terminée, il n’y a plus qu’à dérouler la ou les versions qui ont le plus d’impact et qui vous amèneront donc un meilleur retour, sans oublier toutefois de tester continuellement votre discours car les modes évoluent et comme cela a été dit au début de l’article, tout est toujours perfectible.

Le cold reading : atout ou faux-ami ?

Le cold reading, ou lecture à froid en français, est un ensemble de techniques d’analyse sociale utilisées pour analyser une personne en fonction de son allure, de son attitude, de ses vêtements ou de tout ce qui est visible sur celle-ci et qui permet de déterminer son âge, son métier, ses centres d’intérêts, son profil social…Ce que l’on pourrait appeler plus communément l’analyse du non-verbal.

Il intègre également un côté verbal qui permet d’approfondir et de confirmer les hypothèses déduites par l’analyse non-verbale et dont le principe repose sur l’échange avec une personne pour obtenir des informations à son insu. Des méthodes comme le « tir au petit plomb » ou « l’effet Barnum » peuvent être utilisées afin d’obtenir des affirmations de votre première lecture.

Je ne vais pas vous faire la description complète de ce qu’est le cold reading, le sujet étant tellement vaste qu’il faudrait plus d’un article pour en faire le tour. Ce sera peut-être l’objet d’un futur groupe d’articles.

Venons en à l’usage du cold reading dans la vente.

Quand vous rencontrez une nouvelle personne, inconsciemment vous vous faites un avis sur celle-ci en l’espace de quelques secondes. Chacun arrive plus ou moins à apprécier la personne qu’il a en face de lui et à se faire une idée de sa personnalité. L’esprit humain prend entre 8 et 60 secondes pour se forger une opinion lorsqu’il rencontre une nouvelle personne et pour reprendre une expression de Gustav White : « Vous n’aurez jamais une seconde chance de faire une première bonne impression. »

Vous le savez sûrement mais la prise de contact est la première différenciation à avoir dans sa méthodologie de vente.

Dans un processus de vente, cela peut donc être intéressant de récupérer un maximum d’éléments qui vous permettent d’avoir une première idée de votre interlocuteur et de savoir comment s’adresser à lui. Réussir à bien analyser la personne est un vrai plus lorsque que cette même personne voit défiler des profils similaires à longueur de journée. Cela peut permettre de se différencier et de marquer son interlocuteur pour lui laisser un bon souvenir. Mais également de placer dans l’esprit de votre interlocuteur, une sorte de complicité car vous pouvez utiliser ces informations pour échanger sur des sujets communs.

Lorsque vous avez un produit ou un service à vendre, détecter les besoins du prospect en amont est un atout puissant pour diriger son entretien de vente dans la bonne direction ou plus simplement pour repérer un prospect éventuel.

On peut par exemple imaginer que lors d’une soirée networking (réseau), un assureur cherche à rencontrer des personnes qui pourraient avoir besoin de ses services d’assurances. Cependant il ne peut rester que très peu de temps à la soirée car il a des impératifs ensuite et il veut donc maximiser son temps de présence en ne rencontrant que des personnes intéressantes pour lui. Il va donc observer les convives présents et voir ceux qui correspondent le mieux à sa cible. Disons qu’il recherche plutôt des familles aisées avec de jeunes enfants à assurer. Il pourra, pour appliquer une méthode de cold reading, rechercher les hommes ou femmes ayant une alliance, une belle tenue (costume pour les hommes par exemple), et qui ont un âge situé entre 25 et 35 ans.

Ces quelques éléments permettent d’éliminer un grand nombre de profil et de se diriger en premier lieu vers les personnes ciblées.

Bien sûr, le cold reading n’est pas une science exacte et l’on peut se tromper mais avec de l’entraînement, il peut être une vraie force.

Le cold reading est cependant une analyse totalement subjective et peut être différente en fonction des expériences, du vécu ou des a priori de chacun. En fonction des codes que l’on connaît, on peut faire un jugement erroné et se méprendre sur son interlocuteur. Cela ne représente rien de grave en général mais peut être sujet à confusion et mésentente.

L’utilisation du cold reading doit donc se faire avec mesure et surtout de l’entraînement. Amusez-vous à essayer d’analyser quelques personnes dans votre entourage moins proche pour voir si vos déductions étaient bonnes. Le faire avec son entourage permet de pouvoir vérifier les informations, ce qui est très important pour confirmer votre analyse. Puis faites-le avec des inconnus dans un second temps.

N’hésitez pas à me faire vos retours dans les commentaires sur votre expérience du cold reading et n’oubliez pas que l’on peut sûrement lire en vous comme dans un livre ouvert.

Le Smarketing : Quelle place pour le commercial ?

Le smarketing est un néologisme anglais désignant l’intégration et l’alignement des équipes commerciales et marketing. C’est une combinaison des mots « sales » et « marketing ».

Voyons rapidement ce qu’est vraiment le smarketing.

Le concept du smarketing repose sur la coordination des échanges entre les services marketing et ventes, dans le but d’améliorer la performance commerciale et de générer du chiffre d’affaires. En marketing digital et en inbound marketing (marketing entrant), ce concept a pris ses marques et s’est imposé petit à petit au sein des entreprises depuis quelques années, car c’est vraiment là que le concept est intéressant.

smarketing - hand check

Car oui, c’est là que prend tout son sens le smarketing.

L’inbound marketing est devenue primordiale dans une stratégie commerciale pour une société car le client est de plus en plus informé, voire sur-informé, il a accès aux informations partout et tout le temps, il peut décider de son canal d’achat, il est devenu son propre commercial et il a le pouvoir de décider SEUL !

Mais alors à quoi sert le commercial dans cette société ? Est-il devenu obsolète ?

La réponse est bien évidemment… NON, et oui.

Oui car dans beaucoup de secteurs, il est remplacé par les réseaux sociaux, les sites internet, les mails… La relation a changé et les nouvelles générations sont de moins en moins sensibles et sont surtout un public plus averti quant au démarchage et aux commerciaux « à l’ancienne ».

La vision du commercial a donc eu besoin de changer et les commerciaux doivent s’adapter.

C’est là que le « non » rentre en compte. Le commercial n’est pas obsolète, il a une place primordiale et doit être performant pour réussir dans ce contexte de mutation des mentalités contemporaines.

Et ainsi est né le smarketing. Le rapprochement entre ces deux entités a eu lieu et ils travaillent ensemble pour identifier des prospects beaucoup plus qualifiés car l’on sait d’où ils viennent, et pour leur proposer la meilleure solution correspondant à leurs besoins.

Le commercial a donc un rôle à jouer en amont de la vente. Il définit avec le marketing les profils de client car il a l’expérience terrain et connaît les retours des clients, il connaît également son marché et ses évolutions. Il participe aussi à l’écriture des argumentaires de vente et à la communication. Il analyse les prospects entrants, les contacte et les transforme en client. Et bien d’autres activités encore.

Pour résumer, il participe au développement de la stratégie commerciale de sa société et n’est plus le dernier maillon fort qui remonte les informations mais bien un maillon intégré à la chaîne de décisions stratégiques.

Non le métier de commercial n’est pas mort, il a encore de belles années devant lui. Qu’en pensez-vous ?